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Ma poésie

     J'ai écrit plusieurs poèmes avec le temps. Certains sont des poèmes d'amour, d'autres des poèmes plus sombres, d'autres encore des poèmes plus légers. J'espère qu'ils vous plairont. Je vous propose d'en découvrir quelques-uns ici.

     Si vous aimez mes poèmes, n'hésitez pas à vous inscrire pour en découvrir d'autres ! Vous pourrez également me laisser un commentaire pour me dire ce que vous en pensez.




Ainsi va l’amour



Tu pleures, dans ton coin, cet amant infidèle,

Qui ne vient, presque plus, que par obligation,

Ne cessant de penser, à perdre la raison,

Aux promesses données d’un amour éternel.


Si l’amour rend aveugle, tu voudrais l’être encore.

Mais le doute installé, la confiance perdue,

Au noble sentiment, ont déjà fait le sort,

T’ouvrant ainsi les yeux sur ce que tu n’as cru.


Tu pleures, désormais, cet amant qu’autrefois

Tu chéris contre toi, tant de jours, tant de nuits.

Et tu gardes à l’esprit, de celui qui t’a fuie,

La trahison amère, qui te glace d’effroi.


L’amour devient vengeance ou d’autres sentiments.

Tu es alors en proie au souffle de la haine,

Puis le renoncement s’insinue lentement.

Mais ton instinct est là, pour que tu te reprennes.


Il semble que l’amour soit un don éphémère,

Que l’on vit pour un temps. Tu le sais maintenant.

Mais il saura renaître, pour un autre il t’attend.

Car ainsi va l’amour, on ne peut rien y faire.




Marée noire



Comme une marée noire, étalée sur la côte,

La tristesse a fixé ses quartiers dans mon être.

Je reste apathique, figé comme ces hôtes

Regardant le fléau gagner mètre après mètre.


L’atmosphère est propice aux terribles malheurs.

Morosité, tempête, aux facéties néfastes,

Dénaturent la plage et mon âme à toute heure,

Provoquent, chaque fois, les dégâts les plus vastes.


Que pouvons-nous donc faire, quand pris dans la tourmente,

Nous nous débattons seuls dans cette ombre inquiétante ?

Nous sommes cet oiseau, les ailes engluées,

Baignés dans le poison, la mort pour destinée.


Pour prolonger sa vie, le secours d’une main

Viendra, à bon escient, lui prodiguer ses soins.

Mais je crains que pour moi à jamais ne s’efface

L’horrible sentiment qui marque de ses traces.





Guérir par amour



Tu es là, affaiblie, par un mal qui te ronge.

Il voile ton esprit par ses méfaits funestes.

En t’offrant un mirage, apparu dans tes songes,

Il te pousse à céder cette vie qu’il te reste.


Ce mal est un chasseur qui te voudrait pour proie.

Patiemment immiscé, dans ton être fragile,

Il t’impose souffrance et te dicte sa loi.

Il te met la pression, que tu sois plus docile.


Tu veux rendre les armes et taire la douleur,

Qui depuis trop longtemps accapare ton corps.

Accomplissant ainsi les desseins du chasseur,

Es-tu sûre de trouver le salut par la mort ?


Regarde autour de toi, le salut n’est pas loin.

Ils sont trois, chaque jour, à te tendre les bras.

Ne fus-tu pas leur mère toujours aux petits soins ?

Qu’adviendrait-il d’eux trois si tu n’étais plus là ?


Recouvre tes esprits, puise dans cet amour !

Il saura terrasser ce perfide ennemi

Qui tissait, pour ta perte, sa toile tous les jours.

Réagis ! Combats-le ! Guérir est à ce prix.